mardi 4 mai 2010

Anyway we are going to be burn alive



Parce qu’il n’y a plus personne et que chacun devient un Calamity Jane, nous allons tous, de toute façon, finir brûlés vifs.

Et qu’il faut du feu pour parvenir au blanc, c’est-à-dire à un ralentissement complet et parfait du métabolisme. Sans que tout cela ne devienne trop sombre.
Il faudrait vous narrer l’histoire des villes qui commencent par W :
Wittenberge, Winterthur, la liste est longue.
La fin du monde s’achève-t-elle sur une montagne appelée Z ?
En attendant, il faut battre les morts tant qu’ils sont froids. Et faire risette aux vivants.

Dans un village A, une petite fille en manteau rouge écrit sur les murs de la ville, mot après mot (à la bombe blanche, évidemment) :
« Ici, chacun cherche son temps ». Son moment. Un espace où se mouvoir, un mouvement toujours, mais plus largement.

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